vendredi 12 octobre 2012

Santé

Pourquoi Consommer du gingembre est bon pour notre santé?

 
Le gingembre ou Zingiber officinale est une plante originaire d’Asie dont on utilise le rhizome en cuisine et en phytothérapie.
Cette épice est très employée dans la cuisine asiatique, et en particulier dans la cuisine indienne. Dans la tradition japonaise, le gingembre mariné ou gari accompagne les Sushi pour rafraîchir le palais entre deux bouchées.
Cet ingrédient entre aussi dans la recette du pain d’épices et dans la composition de la “Ginger ale”, une boisson gazeuse sans alcool qui est une spécialité canadienne.
Bien qu’il soit surtout connu pour ses usages culinaires, ce rhizome possède également des vertus médicinales et donne une huile essentielle utilisée en parfumerie.
Le rhizome de gingembre contient une oléorésine et une huile essentielle. Ses principaux composés chimiques sont le gingérol (à l’origine de sa saveur piquante), le zingiberène, le curcumène, le camphène, le bisabolène, le citral et le linalol. Or, le gingérol possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes reconnues.
Le gingembre est notamment indiqué pour soulager le mal des transports et la nausée du matin chez les femmes enceintes, ainsi que les troubles digestifs mineurs. Il permettrait aussi de lutter contre les insuffisances biliaire et pancréatique et de faire baisser les taux de triglycérides sanguins, de cholestérol et d’acide gras.
Son action anti-inflammatoire permet par ailleurs de soulager les symptômes des rhumatismes inflammatoires.
Dans la médecine traditionnelle chinoise, le gingembre est recommandé pour soigner le Rhume ou la grippe (à condition de le consommer dès l’apparition des premiers symptômes).

LES BIENFAITS DU GINGEMBRE SUR LA SANTÉ

7 bienfaits du gingembre sur la santé

gingembre72dpi 150x150 Les bienfaits du gingembre sur la santé
Le gingembre est surtout connu pour ses vertus aphrodisiaques, mais ce n’est pas son unique vertu, loin s’en faut. En Asie, le gingembre est considéré comme soignant pratiquement tout ! En voici, quelques exemples avérés.

1- Nausées et vomissements, mal des transports.

Le gingembre est très efficace pour soulager les nausées, il est d’ailleurs couramment utilisé en Asie par les femmes enceintes, d’ailleurs le gingembre a récemment été cité par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pour son intérêt contre les nausées de la femme enceinte. Le gingembre est également très efficace contre le mal des transports.
C’est par son action sédative sur la muqueuse de l’estomac que le gingembre est efficace pour réduire les nausées, les vomissements et autres désagréments gastriques, comme les flatulences.
La Nasa  a inclus du gingembre dans la pharmacie de bord des équipages. En effet, cela leur sert pour calmer leur état nauséeux sans effets secondaires tels que la somnolence, leur évitant ainsi de s’endormir aux commandes de la navette !!
Le gingembre approuvé par la Nasa

2- Digestion.

Le gingembre est également préconisé en cas de digestion difficile grâce à ses enzymes.
Le gingembre est anti-spasmodique, à utiliser dès les premières douleurs ou en cas de gaz intestinaux.

3- Antioxydant, anti-inflammatoire.

Une autre vertu du gingembre peu connue est son pouvoir anti-oxydant. En effet, le gingembre possède plus de 40 composants luttant contre les radicaux libres. Il est donc intéressant à consommer à titre préventif contre les maladies cardio-vasculaires, certains cancers et le viellissement cellulaire.
Selon le Dr Odile Morant, médecin phytothérapeute, le gingembre, en empêchant la formation de prostaglandines, les hormones qui sont à l’origine du processus inflammatoire, est efficace pour aider à diminuer les douleurs liées aux rhumatismes et également les maux de tête.

4- Tonique, énergisant et stimulant

Le gingembre est très recommandé pour redonner du tonus car il est bourré de composantsénergisants et stimulants. C’est pourquoi, la décoction de gingembre est à consommer dès le moindre de coup de fatigue. Vous en trouverez deux recettes ici.

5- Antiseptique.

Le gingembre a également des vertus antiseptiques reconnues.

6- Cholestérol/ triglycérides.

Le gingembre est recommandé pour faire baisser le taux de cholestérol ainsi que celui detriglycérides.

7- Toux, rhume.

Le gingembre est efficace en cas de toux et de rhume. A cette occasion, vous pouvez boire cette décoction.

Le gingembre, c’est bon. Comment en consommer ?

Vous pouvez consommer le gingembre en décoction surtout en cas de rhume, toux, nausées, mal des transports et baisse de tonus avant des examens scolaires par exemple.

Le gingembre confit et ses propriétés.

Pour le mal des transports, on peut également en consommer pendant le trajet sous forme confite. Vous en trouverez facilement dans les boutiques bio, ainsi que les magasins d’alimentation asiatique. Buvez, si vous le pouvez une décoction 1 heure avant le départ.
De plus, les bonbons au gingembre, peuvent également vous donner un bon coup de pouce en cas de mal de transport, de nausées, ou de baisse de tonus passagère.
Source:NotreMonde.net

mercredi 10 octobre 2012

Somalie

 Assistance à 60 000 victimes des inondations et du conflit à Beletweyn

 

Quelque 60 000 personnes touchées par le conflit et les inondations à Beletweyn dans la région de Hiiraan, au centre de la Somalie, reçoivent des rations alimentaires d’urgence. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et le Croissant-Rouge de Somalie ont distribué à 39 000 d’entre elles du matériel nécessaire à la construction d’abris et des biens indispensables à leur survie durant la première semaine d’octobre lorsqu’elles ont dû s’enfuir de chez elles en raison des inondations.
 
« Les habitants de Beletweyn ont subi d’énormes pertes quand les pluies torrentielles de la fin septembre ont élevé le niveau de la rivière Shabelle et inondé toute la ville », déclare Mohamed Cheikh Ali, qui coordonne les programmes de sécurité économique du CICR en Somalie. « Les camps de personnes déplacées, les commerces et les maisons ont tous subi d’importants dommages. »
 
Une équipe conjointe du CICR et du Croissant-Rouge de Somalie, composée de 40 volontaires et collaborateurs locaux, a immédiatement distribué des bâches pour construire des abris improvisés, des matelas en plastique, des jerrycans, des ustensiles de cuisine et des vêtements, et a organisé l’acheminement quotidien d’eau propre. Les deux organisations avaient déjà assisté les personnes déplacées et aidé les habitants de la région à gagner leur vie.
 
« Le conflit a engendré des souffrances considérables à Beletweyn, et la pluie et les crues éclair qui frappent aujourd’hui la région sont extrêmement dévastatrices », précise Patrick Vial, chef de la délégation du CICR pour la Somalie. « L’acheminement de matériel pour la construction d’abris et d’articles ménagers étant terminée, nous distribuons des vivres aux 39 000 personnes touchées par les inondations et aux 21 000 personnes qui ont déjà été déplacées par le conflit, soit au total 60 000 personnes. Nous leur distribuons une ration pour un mois (haricots, riz, de mélange de maïs et de soja et huile), et continuons de suivre de près la situation humanitaire. »
 
En sus de l’aide d’urgence, le CICR procède à la réparation de sept digues le long de la rivière Shabelle afin de réduire les inondations à l’avenir.
 
Le CICR est présent en Somalie depuis 1977. En partenariat étroit avec le Croissant-Rouge de Somalie, il répond aux besoins d’urgence et à long terme afin de renforcer l’autonomie des communautés.
 
SOURCE
International Committee of the Red Cross (ICRC)

mardi 9 octobre 2012

Insécurité au Bénin

 Immaculée Gbeffè froidement abattue par de vils individus

 
Cette jeune jolie fille ? Elle s'appelle Immaculée Gbeffe, étudiante à l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao) à Cotonou !

Elle a été froidement abattue dans la nuit du vendredi 5 octobre dernier par des malfrats. Dans la journée de ce vendredi, elle avait des courses à faire avec une de ses camarades.

Pour des questions de santé, cette dernière lui a laissé sa moto !

Après avoir fini ses courses, elle s’est rendue à la messe de 18 heures. Aux environs de 21 heures, elle a téléphoné à sa camarade afin de lui retourner sa moto qu’elle a utilisée pour faire les courses.

Puisqu’il faisait déjà très tard, la camarade lui a demandé de garder la moto jusqu’au lendemain.

C’est alors qu’elle décida de retourner chez ses parents.

Mais c’était sans savoir que la mort l’attendait. Alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir le portail de sa maison, elle fut criblée de balles. Sur le champ, elle a rendu l’âme.

La moto a été emportée. Ce drame a plongé toute la famille Gbèffè dans une grande douleur.

Que le Seigneur fortifie cette famille et tous ses amis. C'est vraiment triste !

lundi 8 octobre 2012

Après sa descente dans quelques écoles de Cotonou



Boni Yayi a mis la charrue  avant les bœufs

(Les 60% d’enfants sans actes de naissance n’ont-ils pas le droit à l’instruction)




La descente du Chef de l'Etat dans les écoles
A l’occasion de la rentrée scolaire 2012-2013, le 1er octobre dernier, le président de la République a effectué une descente dans quelques écoles de la capitale économique du Bénin. Tout en prenant à cœur, les problèmes auxquels sont confrontés ces  écoles, Boni Yayi, s’appesantira sur l’obligation des parents d’inscrire leurs rejetons à l’école jusqu’à 16 ans au moins.  Pour lui, l’école passe avant tout et c’est un gage dit-il de renforcement du processus démocratique au Bénin, de l’émergence économique et chacun doit jouer sa partition. Les parents, les enseignants, les communes et le gouvernement doivent s’y mettre à tant.  Ayant dans la tête la dernière session de l’ONU à laquelle il a pris part sur l’éducation et voulant que le Bénin soit éligible afin de bénéficier des fonds mobilisés par les Nations Unies, Boni Yayi, comme oubliant les réalités de son pays, voudrait se conformer maintenant à la constitution du 11 décembre 90. Le président de la République, ne voudrait plus voir d’enfants en âge d’aller à l’école errer dans les rues.  Les parents qui s’aventuront à ne pas inscrire leurs progénitures et dont les enfants vont être pris dans les rues du Bénin répondront devant la justice et seront sévèrement punis, selon les propos du chef de l’Etat.  Il promet saisir le conseil des ministres pour que dans la rigueur, la discipline et l’ordre, des mesures hardies soient prises pour que l’éducation soit rendue obligatoire. « Sans éducation, pas de démocratie et sans démocratie pas de développement, je ne veux donc plus voir d’enfants en âge d’aller à l’école dans les rues », dixit, Boni Yayi. Dans cette croisade pour l’éducation, le président Docteur sollicite  la presse pour que l’information soit propagée dans les confins du Bénin.  Dans son schéma, il veut impliquer tout le monde allant jusqu’à dire que les communes entreront en possession de leurs compétences avec tout ce qui va avec. Mais seulement, avec du recul et avec la réflexion d’un homme fait pour éveiller les consciences, il nous semble que Boni Yayi a confondu vitesse et précipitation.  L’épineuse question  qui  a échappé au président Docteur, c’est celle de ces nombreux enfants sans  actes de naissance.  En effet, plus de 60% d’enfants béninois sont sans cette première pièce qui est exigée pour toute inscription dans les écoles au pays.  Boni Yayi en prenant ces mesures ou en déversant devant les caméras de télévisions, tout ce qu’il a dit le 1er octobre dans les écoles de Cotonou, devrait pouvoir avec ses conseillers, réfléchir autrement.  Mais il a préféré aller au champ sans sa houe. Beaucoup de parents par défaut de moyens ou de sensibilisation, ne déclare pas la naissance de leurs enfants.  C’est donc à ça qu’il urge de s’attaquer afin de permettre à tous les enfants d’avoir la même chance, celle de pouvoir aller à l’école. Mais on a tout simplement mis la charrue avant les bœufs. Boni Yayi dans son élan, verra certainement plus d’enfants dans les rues que dans les écoles. Faut-il le rappeler, 60% des enfants béninois sont sans actes de naissance. C’est une question qui devrait préoccuper tous les cadres à tous les niveaux de l’administration, mais personne n’y pense.

Boni Yayi dans l'une des écoles

Chose marrant, c’est un jeune artiste béninois du nom de Kiffouly Youchaou, qui comprenant le handicap que constitue l’acte de naissance pour l’inscription des enfants à l’école, a voulu se pencher sur la question à travers une exposition pour attirer l’attention des uns et des autres et montrer les manques à gagner pour l’économie béninoise, mais personne n’a daigné l’écouter, son projet n’a reçu l’assentiment d’aucun cadre de l’administration béninoise. Ils ont préféré financer les concours Miss et les concerts de jeunes dévergondés. Cet artiste a même été arrêté et éconduit à la prison au cours de l’une de ses performances sur l’épineuse question des actes de naissance. Voilà qu’on veut envoyer tous les enfants à l’école, mais peut être sans pièce, c’est possible au Bénin car c’est le président qui  a parlé. Wait an see.

vendredi 5 octobre 2012

Découverte

Le venin de mamba noir, nouveau remède contre la douleur

Mamba noir, serpent mortel pouvant tuer un homme en 20 minutes © DRDes chercheurs de Sophia-Antipolis ont découvert que le venin du mamba noir peut supprimer la douleur. Cette avancée scientifique pourrait servir de base au développement de nouveaux analgésiques.Cette découverte va faire grand bruit. Sylvie Diochot, Anne Baron et leur équipe de l’Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire de l’Université de Nice-Sophia Antipolis ont découvert que des peptides contenues dans le venin de Mamba noir, un serpent mortel africain, peuvent faire disparaître la douleur.
Les chercheurs ont analysé les composants de ce venin et ont isolé deux peptides, des protéines courtes, qui sont capables de supprimer la sensation de douleur en inhibant certains ASICs.Ces peptides baptisés “mambalgines” se fixent sur les sous-canaux ioniques du système nerveux central et périphérique.
Les expériences, publiées le 3 octobre 2012 dans la revue Nature, montrent que ces peptides ne sont pas toxiques chez les souris. De plus, leur effet analgésique peut êtreaussi fort qu’avec la morphine, mais avec beaucoup moins d’effets secondaires.
Ces résultats permettent de mieux comprendre les mécanismes impliqués dans la douleur. A terme cette découverte pourrait servir de base au développement de nouveaux analgésiques.