mardi 23 avril 2013

Assemblée Nationale/question d’actualité



Le parlement interpelle le gouvernement sur la situation des journalistes à l’Enam

(Voici la question d’actualité signée du député Ali Camarou)

Honorable Mohamed Ali CAMAROU
A travers une question d’actualité adressée au gouvernement, les députés ont voulu savoir les mobiles qui justifient le blocage de la formation des journalistes à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (Enam) de l’Université d’Abomey-Calavi.

Cel-com/RJEB

L’Assemblée Nationale s’intéresse à la formation des journalistes. Elle a formulé trois questions d’actualité à l’endroit des ministres Max Barthélémy Ahouèkè  de la communication et François Adébayo Abiola de l’enseignement supérieur. L’auteur principal de cette initiative est l’honorable Mohamed Ali Camarou, député élu à Akpakpa (Cotonou, 16è circonscription électorale) sur la liste de la Renaissance du Bénin. En prenant cette initiative, l’élu du peuple a voulu s’imprégner des raisons qui pourraient amener l’Université d’Abomey-Calavi à suspendre la formation de plus de 130 journalistes dans une Ecole aussi prestigieuse alors que tout le monde lutte pour la professionnalisation de la presse béninoise. Pour lui, tous ceux qui sont auteurs de ce blocage doivent répondre de leur acte, selon les dispositions juridiques en vigueur au Bénin. Cette question dont nous publions copie a été déposée le 11 Avril dernier au Secrétariat du parlement après avis du groupe parlementaire dirigé par l’honorable Rosine Vieyra Soglo.
Faut-il le rappeler, depuis Février 2013, deux promotions de journalistes en formation à l’Enam sont à la maison. La cause selon les informations, est que le gouvernement n’a plus mis à disposition les moyens nécessaires pour la poursuite de cette formation prévue pour durer trois ans, en vue de l’obtention d’une licence professionnelle. Les promotions concernées sont composées de professionnels des médias déjà en fonction dans les organes et qui ont été retenus sur test de sélection pour suivre cette formation et des jeunes bacheliers désireux de faire carrière dans la profession. Ils ne sont pas tous boursiers, car la plupart d’entre eux ont payé plus de 400 mille Fcfa, chaque année pour suivre cette formation. Les démarches menées par les concernés à l’endroit de la Présidence de la République, de la Haac, du Recteur de l’Uac et des ministères concernés n’ont pas abouti, d’après nos informations. Certainement que l’interpellation du député Ali Camarou va amener le gouvernement à éclairer d’avantage l’opinion publique sur ce dossier.
Photo : Honorable Mohamed Ali CAMAROU, auteur de la question d’actualité  

VIH

Les hommes circoncis sont mieux protégés

Les hommes circoncis sont moins touchés par les MST et le VIH

La circoncision modifie radicalement le microbiome du pénis selon des chercheurs américains.
Messieurs, la circoncision pourrait bien vous sauver la vie. Des scientifiques de l’université de Washington aux Etats-Unis ont en effet cherché à comprendre pourquoi la circoncision permet de diminuer jusqu’à 60% le risque d’infection par le virus du sida mais aussi le risque d’infection par le papillomavirus humain et le virus de l’herpès simplex 2.

Dans l’étude publiée dans le revue Mbio, l’équipe de chercheurs révèle ainsi que la modification du microbiome, c’est-à-dire de l’ensemble des bactéries présentent dans un organe, du pénis serait responsable des différences entre hommes circoncis et homme non circoncis.

En comparant les deux cas, les universitaires se sont en effet rendu compte que les pénis qui n’étaient pas circoncis possédaient un grand nombre de bactéries. Or ces dernières activent les cellules de Langerhans qui se trouvent dans le prépuce. Le rôle antiviral de ces cellules est donc perturbé et suite à leur activation, les cellules de Langerhans vont avoir un effet néfaste en liant et en délivrant des particules de VIH directement aux lymphocytes T, entraînant donc une infection.

Les scientifiques estiment que nettoyer le pénis de certaines bactéries pourraient empêcher les cellules de Langerhans de favoriser l’infection. Pour se faire, les hommes doivent décalotter et laver la face interne du prépuce tous les jours puisque c’est là que se logent les bactéries.

Si la circoncision, une opération chirurgicale qui est souvent pratiquée pour des questions religieuses, est déjà recommandée dans les pays dans lesquels le virus du VIH est très répandu, les universitaires ne cherchent pas à montrer que tous les hommes devraient être circoncis. L’objectif est seulement d’identifier quelles bactéries augmentent le risque d’infection au virus du sida afin de réduire ces risques.

Santé

La barbe est bonne pour la santé

Man with beard / Dtnckerman

Si avec le temps, la barbe est devenue un objet de mode dont la popularité n’est plus à démontrer, elle est en passe de devenir l’un des remèdes les moins coûteux de la planète.
Selon Mother Nature Network, la pilosité faciale possède des bienfaits concernant de nombreux symptômes. Notamment en ce qui concerne les risques liés à l’exposition au soleil. Dans une étude publiée par le Radiation Protection Dosimetry journal, on apprend que la barbe freinerait les rayons UV à 90% voire 95%.
Les cancers de la peau, le mélanome ou, plus simplement, les coups de soleil pourraient ainsi être évités en prenant soin de ne plus se raser le matin. Mieux encore, la barbe préserve l’état de la peau qui, lorsque elle est trop exposée aux rayons de soleil, est amenée à vieillir.
La barbe et, par extension, la moustache seront aussi très utiles pour prévenir les formes d’asthme et d’allergies. Les poils filtrent l’air et ne laissent alors aucune chance aux allergènes d’entrer dans les narines.
Face aux rhumes et aux maladies chroniques, la barbe a aussi son petit effet. En réchauffant le cou, la nuque et les bronches, les poils constituent une véritable muraille aux températures hivernales les plus rudes. Le docteur Felix Chua, cité par MNN, parle là d’un «isolant», d’une «barrière physique au froid».
Et pour faire taire ceux qui disent qu’il n’y a rien de plus sale qu’une barbe, le site dégaine un dernier argument: les conséquences cutanées du rasage. Le rasage à blanc accentue l’apparition de boutons et les infections bactériennes de la peau comme la folliculite.
Le site Health Guidance énumère d’autres avantages à porter la barbe ou la moustache. Des arguments économiques d’abord: plus de besoin d’écharpe. Des arguments sanitaires ensuite: si on ne se rase plus, on ne risque plus de se couper. Aussi, on y évite le risque de piqûre par les insectes. Tout simplement parce que les insectes sont davantage attirés par la chaleur de la peau que par une montagne de poils.
Mais les raisons qui seraient sans doute les plus convaincantes sont celles que présente le site Bigger Better Beards qui milite pour que les hommes optent pour de longues barbes.
Et les avantages sont nombreux: les hétéros peuvent draguer plus facilement les filles qui voudront toucher leur barbe par curiosité; une longue barbe leur donne un côté dur-à-cuire ou alors vous confère un air intellectuel…

Tabac

  7 bonnes raisons pour arrêter de fumer

Tabac : 7 bonnes raisons pour arrêter de fumer
C’est le moment de prendre de bonnes résolutions ! Une rupture avec la cigarette, c’est la promesse d’une meilleure santé. Zoom sur tout ce que vous avez à gagner en écrasant votre dernière cigarette.

1. On préserve notre poitrine

Des études mettent en évidence, avant la ménopause, une majoration du risque de cancer chez les fumeuses… De quoi dire oui à l’abstinence !

2. On a le regard vif!

- On limite le risque d’être atteint de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), première cause de perte invalidante de la vision chez les personnes de plus de 50 ans.
- On atténue le risque de perdre l’audition trop tôt, car la probabilité de multiplier les infections de l’oreille est plus grande chez les fumeurs.

3. On éveille nos papilles

- On est de nouveau sensible aux saveurs fines et aux odeurs, et ce 48 heures seulement après avoir arrêté.
- À la clé, moins de sinusites, de dysphonies (enrouements) et de raucité de la voix. Moins aussi de jaunissement des dents, moins de plaque dentaire, de déchaussement, d’altération des gencives et… une meilleure haleine !
- On divise par dix le risque de cancer du larynx et du pharynx, par quatre celui de la bouche et par sept celui de l’œsophage.

4. On rajeunit!

- Grâce à une meilleure circulation dans les capillaires qui nourrissent la peau, la survenue prématurée de rides s’éloigne quand on jette son paquet.
- Finis teint terne, grisâtre et cheveux cassants. Car moins de fumée, c’est moins de pores obstrués. Finis aussi les doigts jaunis!

5. On retarde la ménopause

- Le risque de fausse couche est divisé par trois en écrasant son mégot. En moyenne, les fumeuses mettent souvent deux fois
plus de temps que les autres pour être enceintes. Et à la naissance, leur bébé pèse environ deux cents grammes de moins. Et si maman allaite, qu’elle se rappelle que la nicotine passe dans le lait…
- Il n’est pas rare de voir la ménopause survenir jusqu’à deux ans plus tôt chez les fumeuses.

6. On retrouve des poumons neufs

- Après cinq ans d’arrêt, les risques relatifs au cancer du poumon diminuent de moitié. En dix à quinze ans, l’espérance de vie devient identique à celle d’une personne n’ayant jamais fumé.
- La fonction respiratoire s’améliore, la toux, l’essoufflement et les crachats s’espacent. Le tabac contient des substances irritantes (acétone, phénols…) à l’origine de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO). Au tout début de l’arrêt, une toux transitoire prouve que les bronches drainent correctement le mucus bien refluidifié.

7. On réduit le risque d’infarctus

- Finie l’accélération du rythme cardiaque liée à la cigarette: l’inhalation d’une seule cigarette augmente de 40% les battements, et ce pendant 40 minutes.
- Moins de risque aussi d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux, puisque le tabac élève la pression artérielle et augmente le risque d’obstruction des artères.
- Un moindre risque aussi d’embolie, car le couple infernal tabac-pilule favorise la constitution de caillots sanguins.