Le parlement interpelle le gouvernement sur la situation des journalistes à l’Enam
(Voici la question d’actualité signée du député Ali Camarou)
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Honorable Mohamed Ali CAMAROU |
A travers une question d’actualité adressée au gouvernement,
les députés ont voulu savoir les mobiles qui justifient le blocage de la
formation des journalistes à l’Ecole Nationale d’Administration et de
Magistrature (Enam) de l’Université d’Abomey-Calavi.
Cel-com/RJEB
L’Assemblée Nationale
s’intéresse à la formation des journalistes. Elle a formulé trois questions
d’actualité à l’endroit des ministres Max Barthélémy Ahouèkè de la communication et François Adébayo
Abiola de l’enseignement supérieur. L’auteur principal de cette initiative est
l’honorable Mohamed Ali Camarou, député élu à Akpakpa (Cotonou, 16è
circonscription électorale) sur la liste de la Renaissance du Bénin. En prenant
cette initiative, l’élu du peuple a voulu s’imprégner des raisons qui
pourraient amener l’Université d’Abomey-Calavi à suspendre la formation de plus
de 130 journalistes dans une Ecole aussi prestigieuse alors que tout le monde
lutte pour la professionnalisation de la presse béninoise. Pour lui, tous ceux qui
sont auteurs de ce blocage doivent répondre de leur acte, selon les
dispositions juridiques en vigueur au Bénin. Cette question dont nous publions
copie a été déposée le 11 Avril dernier au Secrétariat du parlement après avis
du groupe parlementaire dirigé par l’honorable Rosine Vieyra Soglo.
Faut-il le rappeler, depuis
Février 2013, deux promotions de journalistes en formation à l’Enam sont à la
maison. La cause selon les informations, est que le gouvernement n’a plus mis à
disposition les moyens nécessaires pour la poursuite de cette formation prévue
pour durer trois ans, en vue de l’obtention d’une licence professionnelle. Les
promotions concernées sont composées de professionnels des médias déjà en
fonction dans les organes et qui ont été retenus sur test de sélection pour
suivre cette formation et des jeunes bacheliers désireux de faire carrière dans
la profession. Ils ne sont pas tous boursiers, car la plupart d’entre eux ont
payé plus de 400 mille Fcfa, chaque année pour suivre cette formation. Les
démarches menées par les concernés à l’endroit de la Présidence de la
République, de la Haac, du Recteur de l’Uac et des ministères concernés n’ont
pas abouti, d’après nos informations. Certainement que l’interpellation du
député Ali Camarou va amener le gouvernement à éclairer d’avantage l’opinion
publique sur ce dossier.
Photo :
Honorable Mohamed Ali CAMAROU, auteur de la question d’actualité
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