vendredi 31 août 2012

Santé humaine


Depuis 2004, une immunodéficience, c’est-à-dire un affaiblissement des défenses de l’organisme, frappe des adultes asiatiques. La cause vient d’être déterminée : il s’agit d’une maladie auto-immune, le corps dirigeant des anticorps contre son propre système immunitaire. Ce n'est donc pas une nouvelle forme de Sida.
Cela fait 8 ans que la Thaïlande et Taïwan sont les principales victimes d’une nouvelle maladie étrange. Des adultes d’une cinquantaine d’années en moyenne présentent des maladies opportunistes, causées par des pathogènes normalement peu agressifs sauf dans les situations où le système de défense de l’organisme est affaibli. Cette immunodéficience est caractéristique du Sida, pourtant aucune trace du VIH n’a été décelée chez ces patients.
Les National Institutes of Health (NIH) américains mènent l’enquête depuis 2005 pour faire la lumière sur ce mystère rare qui frappe uniquement des populations à ascendances asiatiques. Certaines personnes en sont mortes même si aucune estimation chiffrée précise n’a pu être établie.
Une partie du voile vient d’être levée dans le New England Journal of Medicine. Les chercheurs y expliquent que la maladie est auto-immune, le système immunitaire produisant des anticorps dirigés contre l’interféron gamma, une protéine jouant un rôle crucial dans les défenses de l’organisme.
L’inhibition par l’organisme de l’interféron gamma
Ce travail a été mené au cœur de l’épidémie, en Thaïlande et à Taïwan. En tout, 203 personnes de 18 à 78 ans ont été recrutées. Parmi elles, 52 présentaient des infections à des mycobactéries non tuberculeuses (MNT), le plus souvent non pathogènes pour des individus en bonne santé mais causant par exemple des dommages pulmonaires chez les individus immunodéprimés. On comptait également 45 patients porteurs d’une autre infection opportuniste, avec ou sans co-infection par une MNT, 58 cas de tuberculose et 48 personnes en bonne santé.
Les mycobactéries non tuberculeuses, comme Mycobacterium fortuitum vue au microscope électronique à balayage, s'attaquent à différents organes du corps. Celle-ci par exemple crée des lésions cutanées. Elle s'attrape principalement après consommation d'eau infectée.
Les mycobactéries non tuberculeuses, comme Mycobacterium fortuitum vue au microscope électronique à balayage, s'attaquent à différents organes du corps. Celle-ci par exemple crée des lésions cutanées. Elle s'attrape principalement après consommation d'eau infectée. Souvent bénigne, elle peut prendre d'autres proportions chez des personnes immunodéficientes. © Margaret Williams, Janice Haney Carr, CDC, DP
Les seules différences notables entre ces groupes portaient sur les taux d’anticorps dirigés contre l’interféron gamma, une protéine stimulant l’activité des cellules tueuses de l’organisme, comme les lymphocytes Natural Killer ou les macrophages. Pour 88 % des personnes atteintes par les infections opportunistes, ces taux s’élevaient anormalement. Cette inhibition de l’interféron gamma par l’organisme lui-même est donc responsable de la maladie, celle-ci n’étant pas d’ordre viral (comme le Sida) ou bactérien, mais auto-immune.
Quel traitement pour cette immunodéficience ?
Reste maintenant à déterminer la cause sous-jacente qui pousse les cellules à produire en excès ces anticorps. Les auteurs supposent que la génétique y joue un rôle important, étant donné que seules des populations asiatiques, même exilées, y sont confrontées. En revanche, la maladie n’est pas familiale, ce qui exclut la possibilité d’un seul et unique gène mutant. D’autre part, l’environnement contribue très probablement à l’émergence de l’immunodéficience. Mais comment ? On l'ignore encore.
À l’heure actuelle, les médecins soignent les malades en traitant directement les infections avec des antibiotiques, ce qui fonctionne la plupart du temps. Mais cela ne résout pas le problème de fond. Les scientifiques du NIH travaillent donc à l’élaboration d’un traitement qui bloquerait la production d’anticorps dirigés contre l’interféron gamma.
Source: santeinfos.blogspot.com

lundi 27 août 2012

Après plus d’une décennie au service du développement de la femme


Le CADD reconnait les mérites de Mme Françoise Aïsségbé

Une battante qui a consacrée sa vie au bonheur de ses semblables

Née en 1948 à Porto-Novo, veuve et mère de 6 enfant, la vice présidente de l’association des usagers des marchés du Bénin, a passé toute sa vie à lutter pour le bien être de la femme. En 1993, alors vendeuse au marché Sainte Rita de Cotonou, Françoise Dohami épouse Aïsségbé accueille et approuve avec toute sa générosité et la sagesse qui est l’une de ses qualités reconnue, des jeunes porteurs d’une initiative de développement de la gente féminine. Lokossou Cyprien, Zantangni Patrick et Mitchaï Justine puis que ce sont de ceux là qu’il était question, avaient pour ambition de donner un plus value aux femmes de ce marché  en les mettant au cœur d’une sensibilisation afin qu’elles puissent s’inscrire au cours d’alphabétisation en français. L’initiative ayant pris corps, beaucoup de femmes adhèrent à la cause, mais très tôt des difficultés financières devraient les contraindre à abandonner ces cours.  C’est alors que Mme Françoise Aïsségbé épousa une fois encore l’initiative de ces mêmes jeunes qui consistait à collecter de l’argent auprès des femmes du marché et ensuite en faire de petits prêts à celles qui en ont besoin. Cette initiative connait un succès retentissant aboutissant à la naissance du premier groupement de crédit dénommé Gbètoénonmon en 1993 dans le marché Sainte Rita. Tout naturellement, ce fut Mme Françoise Aïsségbé qui prenait les commandes de l’association naissante. Femme leader et de conviction, elle ouvre l’association et sera à la base de la création d’une dizaine de groupements au niveau des marchés de Cotonou en 1995. Devenue, programme d’appui à l’auto promotion (PAA), l’initiative conduit Madame Aïsségbé à la tête du bureau provisoire des groupements de la zone urbaine de Cotonou de 1995 à 1997. Première présidente de l’union des femmes en action pour le développement (UFAD) en 1997, elle assuma ses responsabilités  avec sagesse, abnégation, conscience, courage et honnêteté, le tout dans un esprit de conciliation. Ses aptitudes managériales conduiront à l’élection d’autres bureaux d’unions en 1998 dont notamment, l’union des femmes du Nokoué pour le développement (UFND) et l’union des femmes rurales en action pour le développement (AFRAD). Domiciliée à Womey depuis 1996, elle a su œuvrer avec son sens élevé de leadership en créant plusieurs groupements de femmes affiliés au Cercle d’auto promotion pour le développement durable (CADD).  Le marché de cette localité dont elle est d’ailleurs la présidente fut créé le 23 décembre  2000 sous son initiative.  Au regard donc de son parcours éloquant et jonché de prise d’initiatives qui ont sérieusement contribué à l’autonomisation et à l’amélioration des conditions de vie des femmes, le CADD lui a rendu un vibrant hommage le samedi dernier. Ses mérites devraient être aussi reconnus par l’Etat béninois au cours de cette cérémonie grandeur nature et chargé d’émotion, mais des contraintes de dernières heures ont fait repousser cette reconnaissance à une date ultérieure.  Pour l’heure, elle occupe une place d’honneur au sein du CADD.

lundi 20 août 2012

Mali

les islamistes tuent un couple non marié par lapidation


altDes islamistes ont tué par lapidation dimanche un couple non marié à Aguelhok, dans le Nord du Mali, déclaré ce lundi à l’AFP deux élus locaux.
C’est le premier cas à ce jour connu dans cette région depuis son occupation totale par les groupes armés islamistes il y quatre mois, suite au coup d’Etat du 22 mars dernier «J'étais présent sur les lieux. Les islamistes ont amené au centre d'Aguelhok le couple non marié», l'homme et la femme ont été «mis dans deux trous et les islamistes les ont lapidés jusqu'à ce que mort s'en suive», a déclaré un élu local sous couvert de l’anonymat. Ce dernier a indiqué que «dès les premiers coups, la femme s'est évanouie». Tandis que l'homme «a crié une fois» avant de se taire. La scène s'est déroulée devant une foule d'environ 200 personnes, selon lui. Le second élu a précisé «que l'homme et la femme ont deux enfants, dont le dernier a six mois» et qu'ils vivaient en dehors d'Aguelhok «dans la brousse». «Ils ont été ramenés en ville par les islamistes qui leur ont jeté des pierres jusqu'à la mort», a-t-il dit. La ville d'Aguelhok est contrôlée par le groupe armé islamiste Ansar Dine, affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Les islamistes, notamment ceux affiliés à AQMI, avaient promis l’application stricte et radicale de la charia (la loi islamique) quand ils contrôleraient le Nord du pays.

Source notreafrik.com

dimanche 19 août 2012

Acharnement gratuit contre les populations


Mathias Gbèdan organise des sévices corporels à Djèffa.


Un con de maire qui ordonne la bastonnade des ses administrés
Mathias Gbèdan, maire de la commune de Sèmè Kpodji continue d’occasionner les bastonnades et arrestations fantaisistes à Djeffa. Vendredi dernier, les forces de l’ordre ont une fois encore déployé toutes leurs énergies sur les populations. Cette-fois ci avec une animalité qui frise la violation systématique de la dignité humaine. Il suffit qu’on leur pointe de doigt X ou Y et les sévices corporels commencent. Des dizaines de personnes ont été sauvagement matraquées. Des innocents, selon des témoignages. On parle d’une certaine opposition aux travaux de lotissement en cours dans la localité. Pourtant, les opérations évoluent bon train sans aucune résistance de la part des populations. Mais, les règlements de compte se poursuivent. Certainement, le maire Mathias Gbèdan est « dans la joie » quand il voit ses administrés martyrisés sous le déchainement commandité des hommes en uniforme. Le règne de la barbarie ?
Une image des violences orchestrées sur les populations

samedi 11 août 2012

Le combat des fous

 C'est du déjà vu!


Ce combat là doit cesser immédiatement pour le bonheur du peuple que vous avez pris en otage

Atmosphère socio économique et politique délétère au Bénin




Après avoir attisé le feu, Yayi joue au pompier

 

Monsieur le Président débarrassez-vous des cadres godillots qui vous entourent
Le peuple attend de vous la réouverture du CIFAS
Un peu de concession M.Talon, vos compatriotes ne sont pas dupes
Le mercredi 08 et le jeudi 09 Août, le président de la république du Bénin, le président Boni Yayi recevait Sébastien Ajavon PDG du groupe Cajaf Comon et président du patronat des opérateurs économiques du pays et Patrice Talon PDG du AIC et de Bénin Control. L’objectif était de trouver un terrain d’entente pour que le climat économique surtout soit apaisé pour le bonheur du peuple béninois qui a faim. Qu’il vous souvienne que lors de son message à la Nation dans le cadre de la commémoration de l’accession du Bénin à la souveraineté nationale et internationale, le Dr Thomas Boni Yayi avait accordé un entretien aux chaînes de télévisions du pays. Mais loin d’être un entretien, ce fut  à un monologue de plus de trois heures qui a laissé les journalistes pantois sur le plateau qu’on a assisté. Intitulé ‘’A cœur ouvert, le président parle au peuple’’, Yayi a préféré laisser de côté les problèmes les plus brûlants de l’heure et se consacrer à un discours de règlement de compte. Il a tout le temps fait des invectives allant jusqu’à dire ce qui ne pouvait jamais sortir de la bouche d’un chef d’Etat. Il a fait le procès des hommes, ou du moins de quelques personnes. Ses cibles, le regroupement de partis politiques de l’opposition, l’Union fait la Nation et les deux poids lourds de l’économie béninoise cités plus haut. Qualifiant ses adversaires politiques et ces opérateurs économiques de ‘’Ils sont tous petits’’,  Yayi a dans le même temps voulu opposé le Nord au Sud Bénin dans ce qu’il a appelé affrontement pour à l’arrivée savoir la partie qui sera vainqueur. De tels propos de la bouche d’un président démocratiquement élu, que dis-je K.Otiquement élu sont tendancieux et frisent un esprit fortement régionaliste et égocentrique et de haine envers une partie du pays.  Le président de la république s’était comporté en gamin dépassé par les événements, au lieu de prendre de la hauteur et être au dessus de la mêlée, prendre chaque problème comme il vient et appelé au dialogue en bon père de la Nation. Il a préféré dans son monologue vilipender les opérateurs économiques et la classe politique qui ne partagent pas forcément ses visions. Dans ses propos ponctués de ‘’On m’a dit’’, Yayi n’a pas fait de cadeaux ni à Sébastien Ajavon, ni moins à Patrice Talon celui là même qui a financé son K.O miraculeux qui le maintien au palais de la Marina. Sur des dossiers qu’il ne maîtrise pas lui-même, il a livré en pâture ses deux ténors de l’économie et du secteur privé et la classe politique à de vils individus qui n’ont que ça comme emploi et qui n’ont pas tardé à prendre la balle au bond. Déjà des déclarations de soutien à ses actions et à ses propos fusent de toutes parts sur fond d’escroquerie dont lui-même est victime. Les ayant reçu le premier Sébastien Ajavon le mercredi dernier pour plus de trois heures d’horloge, sa lanterne a été davantage éclairée par rapport aux 35 milliards de redressement fiscal que les cadres incompétents et godillots qui l’entourent l’ont forcés à adresser au groupe Cajaf Comon. De cette entrevue, il ressort qu’un terrain d’entente se dégage et que les choses iront de mieux en mieux entre lui et le PDG de Cajaf Comon. A l’opposé de Sébastien Ajavon, Patrice Talon qui lui a passé plus de quatre heures d’horloge avec le président n’a rien tiré de leur long entretien. Entre les deux hommes, le divorce qui était déjà consommé s’accentue. C’est toujours le statut quo. Les dossiers PVI, les intrants coton de la société AIC, Bénin Control passés en revue, rien n’a changé, c’est du même au même. Tout ça pour ça oserait-on dire. Pendant ce temps de folklore au sommet de l’Etat, le panier de la ménagère est toujours vide, agonise et le peuple a considérablement faim.    

lundi 6 août 2012

Interpellation d’un escroc à Ségbana


Encore un exploit du commissaire Victorien L. Chacha

Victorien L. CHACHA un homme qui inspire confiance aux populations
En poste depuis quelques mois, le commissaire de Togoudo dans l’arrondissement de Godomey et ses éléments accomplissent des merveilles pour la sécurité et la quiétude des populations de ladite localité. Après avoir mis la mais sur les sieurs Séraphin Gbovidémlan alias Habib et Gratien Coovi Bankolé dit Boza suite à une affaire de multiplication de billets de banque où ils ont en complicité avec un certain Aladji toujours en cavale, escroqué le sieur Benoît Houétomènon, jusqu’à hauteur de 7 millions de nos francs, le commissaire Victorien Liamidi Chacha vient de confirmer tout le bien qui se dit de lui au sein de la population. Il s’agit en effet, du sieur Christian Gbindoun qui s’est servi de l’exemple de ICC-Services et consorts pour implanter à Gbègnigan l’un des nombreux quartiers de Togoudo une structure de micro-finance. Enregistré sous le N° 2011/0255/DEP-ATK-LITT/SG/SAG-Assoc du 28 juin 2011, enregistré au Journal Officiel de la République du Bénin N° 12 année 122 du 1er  juillet 2011 et avec un capital de 3 millions de F CFA selon le mis en cause, l’Association Lumière plus finances avait la confiance des populations. C’est donc avec cette structure et en 5 années d’existence que Christian Gbindoun a escroqué et spolié les pauvres populations déposant. Après avoir engrangé une bagatelle de 150 millions de nos francs, il a pris la clef des champs sans laisser de traces. Deux mois passés après les plaintes des déposants, le commissaire de Togoudo et ses poulains ont enclenché une enquête profonde qui a abouti à l’interpellation de l’individu, à la grande satisfaction de la population. De ses collaborateurs et son frère trésorier de la structure laissés ici, il a filtré comme information qu’il serait dans la partie septentrionale du pays. C’est ainsi qu’avec l’accord du procureur de la République, des hautes autorités de la police nationale et sur ordre du commissaire Chacha que l’inspecteur de police Abdelaziz Ousmane est allé cueilli l’escroc à plus de 800 mètres de Cotonou. Dans sa fuite après avoir spolié les populations, cet individu s’était retranché dans la brousse à Ségbana menant une vie de bourgeois pendant que ses victimes broient du noir. Le commissaire Victorien L. Chacha en appelle à l’attention des autorités qui délivrent les agréments  et des populations d’éviter de faire confiance à ces individus pour ne pas tomber dans leur piège et se faire spolier de la sorte.


Cherté de la vie et jeûne musulman



Monsieur le Président le peuple a faim

Les fidèles broient du noir

Depuis plus de 4 ans, le Bénin est confronté à une situation catastrophique. La pauvreté contre laquelle tout le monde et l’ONU à travers les OMD sont sensés lutter pour son éradication, prend royalement place au sein de la société. Les béninois, du moins ceux que la fin n’a pas encore tués vivent avec moins d’un dollar par habitant. Préoccupé par une campagne cotonnière déjà moribonde malgré les milliards investis, le président de la république et les cadres à divers niveaux ont laissé pourrir davantage une situation certes aggravée par la crise économique et la récession mondiales mais qui pouvait être jugulée par une production à outrance des produits vivriers de grande consommation. Ce n’est ni le potentiel, ni la terre fertile et la force ouvrière qui font défaut pour y parvenir. C’est tout simplement de la mauvaise gestion et un manque total de vision au sommet de l’Etat. C’est donc dans cette atmosphère délétère de famine qui s’annonce avec précision, qu’intervient le jeûne musulman 2012. Moment sacré de prières et de privations, les fidèles en début de matinée et dans la soirée devraient en temps normal manger à leur faim. Mais force est de constater que la ration alimentaire d’entretien qu’il faut aux pratiquants musulmans en carême s’est sérieusement amoindrie. Le panier de la ménagère ayant subi les affres de la paupérisation. Le pouvoir d’achat des consommateurs est en dégringolade vertigineuse pendant que l’inflation lui va galopante. La période de jeûne musulman a toujours été considérée comme une période au cours de laquelle les prix des produits flambent. Mais pour cette année, la situation est dramatique, les fidèles ne savent plus où donner de la tête. Du maïs (250 F CFA la mesure), au riz (entre de 450F CFA à 800 F CFA la mesure pour l’ordinaire) en passant par le haricot (500 F CFA à 750F CFA le kilo) aux huiles (rouge 1200 F CFA, arachide 1300 F CFA) et autres produits de grande consommation ont carrément triplé de prix. Même les fruits ont connu une inflation étonnante et injustifiée. Tenez pour exemple, l’orange et l’ananas produits au Bénin en grande quantité s’achètent aujourd’hui très chère (entre 50 F et 125 F pour une orange et 150 F à 200 F voire plus pour l’ananas), ce qui est inconcevable. A à peine une semaine du démarrage du jeûne, les fidèles n’en peuvent plus. Ça grogne de partout, les autorités de mon pays font la sourde oreille, les fidèles n’ont pas le choix parce que ce temps pour eux est précieux et sacré. Le ministre des finances et de l’économie était allé chanter les éloges du gouvernement en déclarant que la caisse de l’Etat se porte bien et qu’il y a de l’argent dans le pays et pourtant c’est la disette qui guette les populations. Pendant ce temps les nombreuses associations de consommateurs déjà corrompues sont bouches cousues. C’est la preuve que personne ne s’apitoie sur le pauvre sort des citoyens et sur des fidèles musulmans. Ils crient et continuent de crier, mais leurs conditions n’émeut personne. Seulement, et sous peu, ils viendront solliciter leurs suffrages. Mais comme les morts aussi votent au pays même s’ils mourraient tous avant cette échéance qu’importe ?