jeudi 24 janvier 2013

SANTE


Cancer du col l’utérus: le Haut comité veut vacciner dès 11 ans

vaccins obligatoires en FrancePour protéger les jeunes filles du papillomavirus, le Haut Comité de santé publique préconise d’avancer de 14 à 11 ans l’âge de la vaccination. En décembre, des spécialsites avaient lancé un appel dans ce sens.
« Il faut que l’on avance l’âge de vaccination des jeunes filles contre le papillomavirus humain (HPV) à 11 ans au lieu de 14 ans actuellement. Nous sommes le seul pays à recommander cette vaccination aussi tard. Aussi bien l’Angleterre que l’Allemagne, ou la Belgique le font aux alentours de 10 ans. Il y a de nombreuses bonnes raisons de le faire ».
Cet appel que lançait, en décembre dernier sur pourquoidocteur, le Dr Robert Cohen, pédiatre infectiologue et président du Groupe de Pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP)  a été entendu. Le Haut conseil de santé publique (HCSP) vient de suivre les avis de deux sociétés savantes de pédiatrie (GPIP et SFP) en recommandant officiellement la vaccination HPV pour les jeunes filles à 11 ans. L’évolution des donnée et la faiblesse de la couverture vaccinale ont amené la HCSP à réviser ses postions.
Sur le terrain, les spécialistes constatent que la vaccination contre le cancer du col de l’utérus et les autres maladies causées par les virus HPV  a enregistré un recul en 2010 et 2011. La couverture vaccinale pour une dose a perdi près de quatre points en un an chez les filles passant de 39,4% en 2010 à 35,8 l’année suivante. Ce faible taux, pourrait compromettre l’obtention de l’immunité de groupe, estime le Haut conseiL
Pourquoi vacciner dès 11 ans ? Les spécialistes avancent plusieurs arguments. Tout d’abord, en vaccinant les jeunes filles vers 11/12 ans, ils espèrent augmenter le nombre d’adolescentes vaccinées. A cet âge, elles se plient généralement plus volontiers à  l’autorité des parents qu’à 16 ans. Les médecins reconnaissent également que passé un certain âge, à l’adolescence, les consultations s’espacent. De plus, à 11 ans, il y a déjà un rendez vous vaccinal recommandé par le Comité Technique des vaccinations (CTV), le rappel Diphtérie, Tétanos, Polio et  Coqueluche, plutôt bien suivi par la population.
Ecoutez le Dr Robert Cohen, pédiatre infectiologue : « On peut faire les vaccins en même temps, il y a des études qui l’ont montré. Et on sait aussi que même si on vaccine tôt, les anticorps restent présents assez longtemps dans l’organisme. » ( Entretien réalisé le 3 décembre 2012)
Source:notremonde.net

RACISME


Un scanner pour reconnaître les racistes

En général, on ne reconnaît pas une personne raciste au fonctionnement de son cerveau, mais bien à ses actions ou ses paroles. Désormais, un scanner permet de détecter les penchants racistes en fonction de la réaction du cerveau.


Une étude publiée dans le Psychological Science (http://www.psychologicalscience.org/) révèle qu’un scanner serait capable de détecter les personnes racistes. Cela peut paraître étonnant, mais le principe est en fait très simple. Il suffit de montrer des photos de personnes blanches ou de couleur au participant, de surveiller l’activité cérébrale et d’observer la réaction de l’aire fusiforme, zone du cerveau qui joue un rôle important dans la reconnaissance des visages. Les chercheurs ont ainsi remarqué qu’être raciste modifiait la perception de certains visages.
Au cours de l’étude, les psychologues responsables du projet, Tobias Brosch et Elizabeth Phelps, étaient capables de dire, en fonction de la réaction des cerveaux des personnes racistes, si la photo représentait une personne blanche ou de couleur.
De quoi étonner, mais Elizabeth Phelps nuance. « Même si cette découverte est intéressante pour des raisons comportementalistes et sociétales, notre habilité à prédire le racisme via des données cérébrales est encore limitée ».

SANTE


le réseau social Facebook pouvait rendre les gens malheureux et frustrés

Etude intéressante et insolite que celle menée par une équipe de chercheurs allemands.
Les docteurs Hanna Krasnova et Peter Buxmann, respectivement de l’université de Humbolt et de Darmstadt, ont démontré que le réseau social Facebook pouvait rendre les gens malheureux et frustrés.
Une information étonnante, mais qui au final s’explique assez simplement.
L’étude a porté sur 584 membres de Facebook. D’après les résultats, plus de 36 % ne se sentent pas bien après un passage sur Facebook, allant même jusqu’à considérer leur vie comme insatisfaisante.
En fait, Facebook est une plateforme à comparaison et à frustration. En effet, tout le monde commente/aime tout et rien, de fait, il est facile de se dévaloriser pour peu qu’on manque déjà de confiance en soi.
N’importe quel prétexte est bon pour ça :  les « j’aime », les photos, et les commentaires sur celles-ci etc.
L’étude met en avant que l’absence de « j’aime » et/ou de commentaires est vu comme une ignorance ou un manque d’attention, aboutissant à de la jalousie et même de la colère.
Si vous êtes accroc à Facebook, essayez de prendre tout cela avec légèreté !
Source:Notremonde.net

SANTE


Du Viagra pour brûler les mauvaises graisses

Viagra

Le Viagra serait-il un médicament miracle ? On connaissait les bienfaits de la pilule bleu dans le traitement des troubles érectiles. On a ensuite découvert ses capacités à réduire l’hypertension artérielle pulmonaire et le mal des montagnes, mais aussi à accroître l’endurance sportive de certains athlètes. Aujourd’hui, on lui prête des vertus dans l’élimination des mauvaises graisses.
Des chercheurs de l’université de Bonn, en Allemagne, ont découvert que le Viagra aidait à brûler un certain type de graisses. Suite à un traitement appliqué à des souris, ils ont constaté que  le médicament transformait les tissus adipeux de graisse blanche en graisse brune.
Un traitement à haute dose
Cette dernière est considérée comme moins nocive, car au lieu d’être stockée par le corps, elle brûle des calories comme une chaudière. Le Viagra, permettrait donc de transformer de la graisse de stockage en gras essentiel, comme le rapporte un article à paraître  dans la revue  Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology .
Au cours de leurs recherches, les scientifiques allemands ont injecté pendant sept jours du Viagra à haute dose dans des souris, une quantité dix fois  supérieure à celle prescrite à l’homme. Au terme de cette expérience, ils ont constaté que bon nombre des cellules adipeuses blanches des rongeurs s’étaient transformées en graisse brune, considérée comme de la “bonne” graisse”.
En 2006 déjà, le Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology publiait un article sur l’efficacité du citrate de sildénafil, le terme scientifique du Viagra, pour brûler les graisses, là encore à la suite d’une étude menée sur des souris. Bref, vous aurez peut-être bientôt pléthore d’arguments pour vous faire prescrire du Viagra…
Source:Notremonde.net